Organes: Lymphomes non hodgkinien - Spécialités: Chimiothérapie

NK-ASPA : Essai de phase 2 évaluant l'efficacité d'une polychimiothérapie associant dexaméthasone, méthotrexate et L-asparaginase chez des patients ayant un lymphome non hodgkinien NK-T de type nasal réfractaire ou en rechute. [essai clos aux inclusions] L'objectif de cet essai est d'étudier l'efficacité de l'association de la L-asparaginase à une chimiothérapie comprenant de la dexaméthasone et du méthotrexate chez des patients ayant un lymphome de type NK-T en rechute ou réfractaire au premier traitement réalisé. Les patients recevront une chimiothérapie associant du méthotrexate en perfusion le premier jour, 4 injections intramusculaires de L-asparaginase (1 jour sur 2) et de la dexaméthasone par voie orale pendant 4 jours. Le traitement sera renouvelé toutes les 3 semaines jusqu'à 3 cures. - Chez les patients en rémission et si leur état général le permet, une chimiothérapie intensive avec auto-greffe de cellules souches sera réalisée. Les patients recevront un traitement sur 6 jours (avec du BCNU, de l'étoposide, de la cytarabine et du melphalan) suivi par la réinjection des cellules souches prélevées à l'issue des 3 premières cures de traitement. - Chez les patients en rémission partielle et ne pouvant recevoir une greffe de cellules souches, 3 nouvelles cures de la même chimiothérapie seront administrées. - Chez les patients ayant une localisation ORL isolée et en rémission, une radiothérapie sera initiée, de préférence à la greffe ou à la poursuite de la chimiothérapie. Des prélèvements sanguins seront faits tout au long de l'étude pour la réalisation d'une étude biologique dont l'objectif est de mieux comprendre ce type de lymphome et les mécanismes de réponse au traitement.

Essai clos aux inclusions

LNH2007-3B : Essai de phase 2 randomisé évaluant deux stratégies thérapeutiques d'association du rituximab à une chimiothérapie de type soit CHOP, soit ACVBP, guidées par des examens d'imagerie par TEP, chez des patients ayant un lymphome diffus à grandes cellules B. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité de deux stratégies thérapeutiques, basées tout d’abord sur l’association du rituximab à une chimiothérapie de type CHOP ou ACVBP, et ensuite sur l’utilisation de l’examen d’imagerie TEP pour guider le choix de traitement, chez des patients ayant un lymphome diffus à grande cellules B. Les patients seront répartis de façon aléatoire entre deux groupes. Les patients du premier groupe recevront un traitement d’induction comprenant du rituximab associé à une chimiothérapie de type ACVBP (adriamycine, cyclophosphamide, vindésine, bléomycine et prednisone). Les patients du deuxième groupe recevront un traitement d’induction comprenant du rituximab associé à une chimiothérapie de type CHOP (doxorubicine, vincristine, cyclophosphamide et prednisone). Dans les deux groupes, les traitements seront répétés toutes les deux semaines jusqu’à réaliser quatre cures. Les patients auront un examen d’imagerie TEP à l’issue de la deuxième et de la quatrième cure, pour l’évaluation de la réponse aux traitements. Les résultats des deux TEP conditionneront les traitements suivants. Si les deux TEP sont négatifs, les patients recevront un traitement de consolidation différent selon leur groupe. Les patients du premier groupe recevront deux cures d’un traitement comprenant du méthotrexate et de l'acide folinique, puis deux cures d’un traitement comprenant du rituximab, de l'ifosfamide et de l'étoposide, puis deux cures d’un traitement comprenant de la cytarabine administrée quatre jours de suite ; les cures seront espacées de deux semaines. Les patients du deuxième groupe recevront quatre cures supplémentaires du traitement déjà reçu en phase d’induction (rituximab et chimiothérapie de type CHOP). Si le premier TEP est positif mais que le deuxième TEP est négatif, les patients des deux groupes recevront un traitement de consolidation comprenant tout d’abord deux cures espacées de deux semaines d’un traitement comprenant du méthotrexate et de l'acide folinique. Les patients auront ensuite une greffe autologue, précédée la veille d’un traitement de préparation comprenant de l’ibritumomab tiuxétan associé à une chimiothérapie de type BEAM (carmustine, étoposide, aracytine, melphalan). Enfin, dans le cas où le deuxième TEP est positif, les patients recevront un traitement laissé à l’appréciation du médecin de leur centre de soin.

Essai clos aux inclusions
Université de Sarre MAJ Il y a 5 ans

Etude NIVEAU : étude de phase 2, randomisée, comparant un traitement standard composé de rituximab, gemcitabine et oxaliplatine associé ou non à du nivolumab chez des patients ayant un lymphome non-hodgkinien agressif en première rechute ou réfractaires primaires, non éligibles à une greffe hématopoïétique. Le lymphome non hodgkinien (LNH) est un cancer qui prend naissance dans les lymphocytes, cellules du système lymphatique, dont le but est de défendre l’organisme contre les infections et maladies. Le traitement standard est une chimiothérapie composée d’une association de médicaments anticancéreux : le rituximab, la gemcitabine et l’oxaliplatine. Si le LNH ne réagit pas au traitement, il est dit « réfractaire ». Si le traitement est efficace mais que le cancer réapparait par la suite, le patient est en « rechute » et d’autres traitements seront mis en place. La prise en charge peut avoir recours à une greffe de cellules souches hématopoïétiques (qui permet de remplacer les cellules malades par des cellules saines) mais elle n’est pas toujours possible. L’objectif de cette étude est de comparer la prise en charge par le traitement standard et celle par le traitement standard associé au nivolumab chez des patients ayant un LNH en rechute ou réfractaire, non éligibles à une greffe hématopoïétique. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : - Les patients du groupe standard recevront le 1er jour de chaque cure du rituximab en perfusion intraveineuse (IV), de la gemcitabine en perfusion IV et de l’oxaliplatine en perfusion IV. Ce traitement sera répété pendant 8 cures espacées de 2 semaines. - Les patients du groupe expérimental recevront le 1er jour de chaque cure du nivolumab en perfusion IV, du rituximab en perfusion IV, de la gemcitabine en perfusion IV et de l’oxaliplatine en perfusion IV. Ce traitement sera répété pendant 8 cures espacées de 2 semaines et suivi d’un traitement par nivolumab seul en perfusion IV toutes les 2 semaines pour un maximum de 18 perfusions ou jusqu’à progression de la maladie ou intolérance. Les patients seront suivis pendant 2 ans selon les procédures habituelles du centre.

Essai ouvert aux inclusions
Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 6 ans
Essai ouvert aux inclusions
Essai clos aux inclusions
Celgene MAJ Il y a 5 ans

Étude JCAR017-BCM-001 : étude de phase 2 évaluant l’efficacité et la tolérance du lisocabtagene maraleucel chez des patients adultes ayant un lymphome non hodgkinien à cellules B agressif. Les hémopathies malignes regroupent un ensemble de cancers des cellules sanguines et de leurs précurseurs comme les leucémies et les lymphomes. Les cellules souches hématopoïétiques sont fabriquées par la moelle osseuse et sont à l’origine des différentes cellules du sang : les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes. En se développant, les cellules souches du sang deviennent des cellules blastiques (blastes), qui sont des cellules sanguines immatures. Dans le cas du lymphome non hodgkinien à cellules B, il y a une erreur au niveau de la fabrication des lymphocytes. Ils peuvent proliférer en se divisant trop vite et/ou en vivant plus longtemps que les lymphocytes normaux. Les lymphomes non hodgkiniens ne forment pas une maladie unique, mais plutôt un groupe de nombreuses maladies étroitement liées, qui affectent le système lymphatique. Les lymphomes non hodgkiniens sont divisés en 2 sous-types principaux, dont les lymphomes à cellules B qui se développent à partir de lymphocytes B anormaux. Dans les formes peu agressives, la radiothérapie seule ou une chimiothérapie “légère” sont souvent utilisées comme traitement. Pour les formes plus agressives, les médecins ont surtout recours à la chimiothérapie, éventuellement associée à des anticorps monoclonaux ou à de la radiothérapie. En cas de rechute ou d’une forme de lymphome qui s’avère d’emblée de pronostic sévère, un traitement plus intensif, constitué d’une chimiothérapie “lourde”, suivie d’une greffe de cellules souches ou de moelle osseuse peut être nécessaire. Les « cellules CAR-T » comme le lisocabtagene maraleucel sont un traitement d’immunothérapie fabriqué à partir des lymphocytes T du patient. Les lymphocytes T sont extraits à partir du sang, modifiés pour être capable de reconnaître les cellules cancéreuses, puis activés et réintroduits dans le sang du patient, pour cibler spécifiquement les cellules cancéreuses. La phase de chimiothérapie appelée « lymphodéplétion » est destinée à créer un environnement favorable aux cellules CAR-T, leur permettant de mieux se développer dans le corps du patient. Elle comprend de la fludarabine qui est un antimétabolite utilisé pour traiter la leucémie lymphocytaire chronique, y compris celle qui n’a pas répondu ou qui est réapparue après un traitement standard et du cyclophosphamide qui empêche la cellule cancéreuse de se diviser. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance du lisocabtagene maraleucel chez des patients adultes ayant un lymphome non hodgkinien à cellules B agressif. Les patients seront répartis en 6 groupes selon leur type de lymphome. Tous les patients recevront une leucaphérèse pour permettre de générer le produit cellulaire lisocabtagene maraleucel. Les patients recevront une chimiothérapie lymphodéplétive pendant 3 jours suivie, 2 à 7 jours plus tard du lisocabtagene maraleucel. Les 10 premiers patients en Europe seront hospitalisés pendant 14 jours minimum après avoir reçu du lisocabtagene maraleucel. Les patients seront revus 28 jours ainsi que 2, 3, 6, 9, 12, 18 et 24 mois après l’administration de lisocabtagene maraleucel. Les patients seront suivis pendant une durée de 2 ans après leur inclusion dans l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
Janssen MAJ Il y a 5 ans

Étude 54179060CLL3011-GLOW : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité et la tolérance de l’ibrutinib en association avec du venetoclax par rapport au chlorambucil en association avec de l’obinutuzumab comme traitement de première ligne chez des patients ayant une leucémie lymphoïde chronique ou un lymphome à petits lymphocytes. La leucémie lymphoïde chronique et le lymphome à petits lymphocytes sont des maladies cancéreuses du sang qui se distinguent par une multiplication incontrôlée de certaines cellules du système immunitaire : les lymphocytes B et dans une moindre mesure les lymphocytes T. Dans le cas de la leucémie lymphoïde chronique, les lymphocytes B anormaux dont la prolifération est incontrôlée envahissent principalement le sang et la moelle osseuse. Dans le cas du lymphome à petits lymphocytes, les cellules cancéreuses envahissent majoritairement les ganglions lymphatiques et la rate. La délétion de certaines parties du chromosome 17 est l’une des principales anomalies génétiques à l’origine de ces types de cancers. Elle pourrait être responsable d’une évolution plus rapide de la maladie ou d’une moins bonne efficacité de certains traitements anticancéreux L’ibrutinib, le venetoclax et l’obinutuzumab sont utilisés pour inhiber la multiplication incontrôlée des lymphocytes B. Le chlorambucil est un inhibiteur de la multiplication des cellules y compris celle des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la tolérance de l’ibrutinib en association avec du venetoclax par rapport au chlorambucil en association avec de l’obinutuzumab comme traitement de première ligne chez des patients ayant une leucémie lymphoïde chronique ou un lymphome à petits lymphocytes. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront de l’ibrutinib tous les jours pendant 12 semaines. Puis, les patients recevront du venetoclax associé à de l’ibrutinib tous les jours pendant 48 semaines et les doses de venetoclax seront régulièrement augmentée par groupe de patients. Ensuite, les patients recevront de l’ibrutinib tous les jours pendant 12 semaines. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront le chlorambucil 1 fois par semaine pendant 2 semaines ; ce traitement est répété toutes les 4 semaines jusqu’à 6 fois. Les patients recevront également de l’obinutuzumab 1 fois par semaine pendant 3 semaines lors de la première cure, puis toutes les 4 semaines, associé au chlorambucil toutes les 2 semaines ; ce traitement sera répété jusqu’à 6 fois, en l’absence de progression ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis jusqu’à six ans après leur entrée dans l’étude.

Essai ouvert aux inclusions