Organes: Lymphomes hodgkinien (maladie de Hodgkin) - Spécialités: Chimiothérapie

Étude NIVINIHO : étude de phase 2 évaluant le nivolumab seul ou en association avec la vinblastine chez des patients âgés ayant un lymphome de hodgkin et présentant des comorbidités. Un lymphome est un cancer du système lymphatique, principal élément du système immunitaire de l'organisme. C'est une maladie qui implique des cellules de la famille des globules blancs, appelées lymphocytes. Le lymphome est la plus fréquente des maladies du sang et du système lymphatique, appelées hémopathies. Le lymphome hodgkinien est relativement peu fréquent. Il est sensible à la chimiothérapie et à la radiothérapie, seule ou en association, avec une guérison dans 80 % des cas. Une comorbidité est l’association d’une ou plusieurs maladies ou troubles différents et indépendants s’ajoutant à la maladie initiale. Cette comorbidité va augmenter le nombre de traitement reçu par le patient et donc réduire le nombre de possibilité de traitement du cancer. Le nivolumab est un anticorps monoclonal agissant sur le système immunitaire et induisant une inhibition de la prolifération des cellules cancéreuses. La vinblastine interfère avec la formation de l’ADN des cellules cancéreuses et inhibe leur multiplication. L’objectif de l’étude est d’évaluer le nivolumab seul ou en association avec la vinblastine chez des patients âgés ayant un lymphome hodgkinien et présentant des comorbidités. L’étude se déroulera en 2 étapes. Durant la première étape, tous les patients recevront du nivolumab seul toutes les deux semaines. Le traitement sera répété jusqu’à 6 cures en l’absence de progression de la maladie ou intolérance au traitement. Durant la deuxième étape, soit au moins 2 mois après la première étape, les patients seront répartis en 2 groupes en fonction de leur réponse au traitement selon les critères de Lugano 2014 sur le TEP ou le scanner réalisé après la 6e cure. Les patients du 1er groupe recevront du nivolumab seul toutes les deux semaines. Le traitement sera répété jusqu’à 18 cures en l’absence de progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du 2e groupe recevront du nivolumab associé avec de la vinblastine toutes les deux semaines. Le traitement sera répété jusqu’à 18 cures en l’absence de progression de la maladie ou intolérance au traitement. Un scanner sera également réalisé après la 12e cure puis après l’arrêt définitif du traitement ou après la 24e cure. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 5 ans.

Essai ouvert aux inclusions

EORTC/GELA H10 : Essai de phase 3 randomisé comparant un traitement adapté au résultat d'une TEP-18FDG et une radiochimiothérapie standard chez des patients ayant un lymphome de Hodgkin de stade I à II. [essai clos aux inclusions] Le lymphome de Hodgkin est habituellement bien traité par une chimiothérapie et une radiothérapie. Le risque est cependant la survenue ultérieure d'effets secondaires, notamment d'ordre cardiaque et pulmonaire. L'important est donc de déterminer dans quels cas l'administration d'une chimiothérapie seule pourrait être suffisante afin de diminuer la toxicité du traitement. L'objectif de cet essai est d'évaluer l'intérêt de la réalisation précoce d'un examen d'imagerie, la tomographie par émission de positons (TEP) après 2 cures de chimiothérapie afin de décider de la suite du traitement à administrer. Les patients seront dans un premier temps répartis en 2 groupes, "favorable" et "défavorable" en fonction de facteurs pronostiques, dont l'âge et l'importance de l'envahissement ganglionnaire. - Les patients dont le pronostic est favorable seront répartis de façon aléatoire entre 2 groupes de traitement. Dans le premier groupe, les patients recevront une radiothérapie et 3 cures, espacées d'une semaine, d'une chimiothérapie standard (ABVD) associant plusieurs traitements. Un examen TEP sera réalisé après 2 cures mais son résultat n'influencera pas le traitement. Dans le deuxième groupe, les patients recevront 2 cures de la même polychimiothérapie mais le traitement tiendra compte des résultats de la TEP. En cas d'examen négatif, c'est-à-dire s'il n'y a plus de signe de maladie active, 2 cures supplémentaires de la même chimiothérapie seront administrées. Au contraire, si l'examen montre une persistance de la maladie, les patients recevront une nouvelle polychimiothérapie à fortes doses (BEACOPP "escaladé") et une radiothérapie. - Les patients dont le pronostic est plus défavorable seront répartis toujours de manière aléatoire entre 2 autres groupes. Dans le premier groupe, le traitement consistera en une chimiothérapie (ABVD) et une radiothérapie mais le nombre de cures sera de 4 au lieu de 3. L'examen par TEP, réalisé au bout de 2 cures, ne modifiera pas le protocole thérapeutique. Dans le deuxième groupe, si l'examen est négatif, les patients recevront 4 cures supplémentaires de la même chimiothérapie et en cas de TEP positive, 2 cures d'une nouvelle polychimiothérapie à fortes doses (BEACOPP "escaladé") et une radiothérapie.

Essai clos aux inclusions
Essai clos aux inclusions
Genentech MAJ Il y a 5 ans
Essai clos aux inclusions

Etude PVAB : étude de phase 2 évaluant l’efficacité de la bendamustine associée à un traitement de chimiothérapie standard composé de prednisone, vinblastine et doxorubicine (PVA) chez des patients de plus de 60 ans ayant un lymphome de Hodgkin (LH) classique. [essai clos aux inclusions] Le lymphome de Hodgkin (LH) est un cancer du système lymphatique, principal élément du système immunitaire de l’organisme. Il est possible de classer le LH en fonction de son stade (stade 1 à 4) selon la Classification d’Ann Arbor indiquant l’extension corporelle de la maladie. Le LH est un cancer relativement peu fréquent, il possède une grande sensibilité aux traitements par chimiothérapie, avec une guérison dans plus de 80% des cas. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de l’ajout de la bendamustine au traitement de chimiothérapie standard (PVA) sur le taux de réponse métabolique complète (CMR) en fin de traitement. Les patients débuteront l’étude dans les 30 jours suivant leur inclusion. Ils recevront un traitement d’induction et un traitement de consolidation composés de produits de chimiothérapie : PVAB. - Traitement d’induction : les patients recevront le traitement de chimiothérapie composé de prednisone par voie orale du 1er au 5ème jour, de vinblastine, de doxorubicine et de bendamustine par voie intraveineuse (IV) le 1er jour. Ce traitement sera répété toutes les 3 semaines pendant 4 cures. - Traitement de consolidation : ce traitement dépendra de la réponse basée sur le CT scan réalisé après 4 cures de la chimiothérapie d’induction. • En cas de réponse complète ou partielle, les patients recevront 2 cures additionnelles de la chimiothérapie PVAB, espacées de 3 semaines. • En cas de stabilisation ou progression de la maladie, les patients recevront un traitement de rattrapage qui sera donné après confirmation anatomopathologique de la masse résiduelle par biopsie, si possible. Une TEP scan (tomographie par émission de positons) sera réalisée après les 6 cures de chimiothérapie ce qui permettra d’évaluer la réponse selon les critères de la Classification de Lugano. Les patients seront suivis tous les 3 mois durant les 2 premières années, puis tous les 6 mois durant les 3 années suivantes et tous les ans jusqu’à la fin de l’étude. La durée totale de l’étude sera donc approximativement de 5 ans.

Essai clos aux inclusions

Étude BRAPP2 : étude de phase 2 évaluant l’efficacité et la tolérance d’un traitement de consolidation par brentuximab vedotin, chez des patients ayant un lymphome hodgkinien de stade I ou II avec une TEP positive après 2 cures de chimiothérapie de type ABVD (adriamycine, bléomycine, vinblastine et dacarbazine). L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance d’un traitement de consolidation par brentuximab vedotin, chez des patients ayant un lymphome hodgkinien de stade I ou II avec une TEP positive après 2 cures de chimiothérapie de type ABVD. Les patients reçoivent deux cures d’une chimiothérapie de type ABVD, à base d’adriamycine, bléomycine, vinblastine et de dacarbazine avant l’inclusion. Après l’inclusion, les patients recevront une chimiothérapie de type BEACOPP renforcé, comprenant du cyclophosphamide et de la doxorubicine administrés en perfusion intraveineuse au premier jour de chaque cure, de la vincristine et de la bléomycine administrées en perfusion intraveineuse au huitième jour de chaque cure, de l’étoposide administré en perfusion intraveineuse les trois premiers jours de chaque cure, des comprimés de procarbazine et de prednisone administrés les sept premiers jours de chaque cure, et du G-CSF administré en injection sous cutanée à partir du neuvième jour de chaque cure. Ces traitements seront répétés toutes les trois semaines pendant deux cures, suivis d’une radiothérapie au niveau des sites atteints. Quatre à six semaines après la fin de la radiothérapie, les patients recevront du brentuximab vedotin administré en perfusion intraveineuse, toutes les trois semaines pendant huit cures. Une tomographie par émission de positons (TEP) sera réalisée après les deux cures de chimiothérapie de type ABVD, puis après les deux cures de chimiothérapie de type BEACOPP renforcé, et enfin après la dernière administration de brentuximab vedotin. Les patients seront revus tous les trois mois pendant la première année, puis tous les six mois les deux années suivantes. Le bilan de suivi comprendra un examen clinique, un bilan biologique, et un scanner du cou et du thorax.

Essai ouvert aux inclusions

EURONET-PHL-C1 : Essai de phase 3 randomisé évaluant différentes combinaisons de chimiothérapie, chez des patients jeunes ayant un lymphome hodgkinien. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer plusieurs schémas de traitement chez des patients jeunes ayant un lymphome hodgkien. Les patients seront répartis en 3 groupes de traitement Les patients du premier groupe recevront une chimiothérapie comprenant des comprimés de prednisone, des perfusions de vincristine, de doxorubicine et d’étoposide. Ce traitement sera répété au bout de quatre semaines en absence de rechute ou d’intolérance. Les patients du deuxième groupe recevront la même chimiothérapie que dans le premier groupe, puis seront répartis de façon aléatoire en deux sous-groupes de traitement : Les patients du premier sous-groupe recevront des comprimés de prednisone et de procarbazine, des perfusions de vincristine et de cyclophosphamide. Ce traitement sera répété au bout de quatre semaines en absence de rechute ou d’intolérance. Les patients du second sous-groupe recevront le même traitement que dans le premier sous-groupe, mais la procarbazine sera remplacée par la dacarbazine. Les patients du troisième groupe recevront le même traitement que dans le deuxième groupe, mais les patients de chaque sous-groupe recevront jusqu’à quatre cures au lieu de deux. L’efficacité du traitement sera évaluée dans les trois groupes, par une tomographie par émission de positons (TEP) au FDG-F18 à la fin du traitement. Les patients ne répondant pas correctement au traitement une radiothérapie reçoivent dans les 35 jours. Les patients du premier groupe en rechutes tardives recevront un traitement complémentaire par une chimiothérapie de type IEP comprenant des perfusions d’ifosfamide, d’étoposide et des comprimés de prednisone, suivi d’une chimiothérapie de type ABVD comprenant des perfusions de doxorubicine, de bléomycine, de vinblastine et de dacarbazine. Ce traitement sera répété au bout de 50 jours en absence de rechute ou d’intolérance et sera suivi d’une radiothérapie. Les patients du premier groupe en rechutes précoces et les patients des deuxième et troisième groupes en rechutes recevront une chimiothérapie de type IEP et ABVD avec collecte de cellules souches hématopoïétiques après la première ou la deuxième cure. Les patients répondant correctement à cette chimiothérapie recevront une radiothérapie. Les autres recevront une chimiothérapie à haute dose comprenant des perfusions de carmustine, d’étoposide, de cytarabine et de melphalan, suivie d’une greffe autologue de cellules souches hématopoïétiques. L’efficacité du traitement sera évaluée par une TEP au FDG-F18 sept semaines après le début du traitement. Si celle-ci est positive, les patients recevront une radiothérapie. Les patients en progression après le premier traitement recevront une chimiothérapie de type IEP et ABVD, suivie d’une chimiothérapie à haute dose et d’une greffe de cellules souches hématopoïétiques collectées selon le même protocole que précédemment. L’efficacité du traitement sera évaluée par une TEP au FDG-F18 sept semaines après le début du traitement. Si celle-ci est positive, les patients recevront une radiothérapie. A l’issue du traitement, les patients sont suivis pendant 5 ans.

Essai clos aux inclusions