Organes: Carcinomes cutanés - Le promoteur: Emory University
Emory University MAJ Il y a 5 ans

Étude IRB00087412 : étude de phase 2 évaluant l’efficacité du pembrolizumab chez des patients ayant un carcinome épidermoïde et métastatique de la peau. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Le carcinome épidermoïde de la peau vient au deuxième rang des cancers de la peau par ordre de fréquence. Ce type de cancer de la peau se développe à partir des cellules de la couche épineuse de l’épiderme, qui est la couche superficielle de la peau. Le carcinome épidermoïde de la peau peut atteindre toutes les parties du corps, y compris la muqueuse buccale et génitale, mais ils sont plus fréquents sur les zones de peau exposées au soleil, comme le visage, les oreilles, la lèvre inférieure, le cuir chevelu chauve, le cou, le dos des mains, les bras et les jambes. Souvent, ces zones de peau révèlent des signes de dommages du soleil, comme la présence de rides, de taches brunes ou d’une perte d’élasticité. Les traitements de référence sont la chirurgie, la radiothérapie et les traitements locaux par 5-fluorouracile et imiquimod. Dans de nombreux cas, les cellules cancéreuses développent une stratégie de protection qui consiste à inhiber le système immunitaire en sécrétant une protéine appelée PD-L1. Cette protéine peut inhiber l’activité des lymphocytes T en interagissant avec la protéine PD-1 localisée à la surface de ces cellules. Le pembrolizumab est un anticorps ciblant la protéine PD-1 qui, en se fixant à cette dernière, permet d’empêcher l’inactivation des lymphocytes T par les cellules cancéreuses et d’aider le système immunitaire à éliminer ou limiter la multiplication des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du pembrolizumab chez des patients ayant un carcinome épidermoïde de la peau métastatique. Les patients recevront du pembrolizumab au premier jour de chaque cure de 3 semaines. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis jusqu’à 1 an après la fin du traitement de l’étude.

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