Organes: Canal anal (anus) - Spécialités: Immunothérapie - Vaccinothérapie

Étude SCARCE C17-02 : étude de phase 2 randomisée évaluant l’efficacité de l’atézolizumab en association avec une chimiothérapie de type DCF (docétaxel, cisplatine et 5-fluorouracile) chez des patients ayant un carcinome du canal anal métastatique ou localement avancé non opérable. Même si le carcinome épidermoïde du canal anal est une maladie rare, son incidence augmente dans le monde entier et aucun traitement standard n'est actuellement disponible pour traiter les maladies métastatiques ou récidivantes. L’atézolizumab est un nouveau médicament agissant en empêchant la liaison des cellules tumorales aux cellules immunitaires. Bloquer cette interaction aide le système à attaquer les tumeurs afin de ralentir ou arrêter la croissance tumorale. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de l’atézolizumab associé à une chimiothérapie de type DCF (docétaxel, cisplatine et 5-fluorouracile) chez des patients ayant un carcinome du canal anal métastatique ou localement avancé non opérable. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du1er groupe recevront du docétaxel toutes les 2 semaines, du cisplatine toutes les 2 semaines et du 5-fluorouracile pendant 2 jours, administrés toutes les 2 semaines jusqu'à 8 cures maximum. Ces traitements seront associés à de l’atézolizumab toutes les 2 semaines pendant 1 an, en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront du docétaxel, du cisplatine et du 5-fluorouracile pendant 2 jours. Le traitement sera répété toutes les 2 semaines jusqu’à 8 cures en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus pour effectuer un scanner, répondre à un questionnaire et pour l’évaluation de la maladie tous les 3 mois après la fin du traitement à l’étude pendant 3 ans après la date de répartition aléatoire.

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Incyte MAJ Il y a 5 ans

Étude INCMGA 0012-202 : étude de phase 2 évaluant l’efficacité et la sécurité de l’INCMGA00012, chez des patients ayant un carcinome épidermoïde du canal anal ayant progressé après une chimiothérapie à base de sels de platine. Le canal anal est la partie terminale du tube digestif, mesurant 3 à 4 cm et située entre le rectum et la peau de la marge de l'anus. Le cancer du canal anal est un cancer rare (moins de 4 % des cancers digestifs). Il touche préférentiellement les femmes dans leur septième décennie. Dans 80% des cas, ces tumeurs sont diagnostiquées à un stade local ou locorégional. Le traitement de référence est une radiothérapie associée à une chimiothérapie, le plus souvent à base de 5-Fluorouracile et de mitomycine C. Elle a pour objectif le contrôle local définitif de la tumeur et la conservation d’une continence anale. Les formes avancées, inopérables ou métastatiques de ce cancer sont relativement rares en raison d’une symptomatologie initiale précoce, leur traitement repose principalement sur une chimiothérapie à base de 5-FU et cisplatine. L’INCMGA00012 est un anticorps monoclonal dirigé contre le récepteur PD-1. Bloquer ce récepteur permet de réactiver le système immunitaire afin de détruire les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité de l’INCMGA00012 chez des patients ayant un carcinome épidermoïde du canal anal ayant progressé après une chimiothérapie à base de sels de platine. Les patients recevront de l’INCMGA00012 toutes les 4 semaines. Le traitement sera répété jusqu’à 2 ans en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus toutes les 4 semaines pendant le traitement puis toutes les 12 semaines après le traitement. Une biopsie facultative sera réalisée entre le 7e et 14e jour de la 1re cure et au moment de la progression. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 3 ans.

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